Comme Maurice Audin, des milliers d’Algériens disparaîtront du fait des forces de l’ordre françaises pendant la guerre d’Algérie. Emmanuel Macron a promis l’ouverture des archives pour sortir leur trace du brouillard du récit officiel et du refoulé. Historiens et familles l’attendent encore.
l y a un an, Emmanuel Macron annonçait l’ouverture des archives dans l’affaire Maurice Audin. Une décision très attendue, soixante-et-un ans après la disparition du mathématicien communiste algérien d’origine européenne, investi dans la guerre d’Algérie du côté de l’indépendance. Et autant d’années de lutte pour Josette Audin, sa femme, qui a sans relâche réclamé la lumière sur les suites de l’arrestation de son mari par les parachutistes de l’armée française, un jour de juin 1957, à Alger. C’est-à-dire, à une époque qu’on appellera “la Bataille d’Alger”, et où les pouvoirs de police, comme le pouvoir militaire, étaient entre les mains du général Massu.
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