« Harkis, quand la France abandonne ses enfants »

Aujourd’hui dans Affaires sensibles, l’histoire de Français que la France a oubliés : les harkis. Invitée Fatima Besnaci-Lancou, spécialiste de la guerre d’Algérie et co-fondatrice de l’association Harkis et droits de l’Homme.

« Harki. Nom masculin. Militaire servant dans une formation militaire – appelée harka – pendant la guerre d’Algérie ». Mais aussi, par extension « Membre de la famille d’un harki ou descendant d’un harki ». C’est la définition que donne le Larousse, suggérant ainsi que le qualificatif se transmet par le sang, de génération en génération. Un mot singulier, puisqu’il désigne encore aujourd’hui des centaines de milliers de Français alors que les harkis, ces militaires engagés aux côtés de la France en Algérie, n’ont été soldats, de fait, que pendant la guerre.

Réfugiés en France à partir de 1962, ceux que l’on appelle alors « Français musulmans rapatriés », ne forment pas tout de suite une communauté. C’est l’accueil que leur réserve la France qui va les souder autour d’une histoire partagée : celle de l’exclusion et du silence. Une histoire qui serait sans doute restée longtemps enfouie, s’il n’y avait pas eu les enfants de harkis : brisés, révoltés, engagés, ils vont se battre pour être entendus et reconnus.

Des montagnes de Kabylie au Massif Central, des camps de transit aux HLM de banlieues, c’est ce combat, celui des harkis et de leurs enfants, que nous allons raconter aujourd’hui.

invitée Fatima Besnaci-Lancou

Notre invitée, Fatima Besnaci-Lancou, est Docteur en Histoire contemporaine, spécialiste de la guerre d’Algérie, co-fondatrice de l’association Harkis et droits de l’Homme. et membre du Conseil scientifique du Mémorial du camp de Rivesaltes. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur les harkis.

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