Avec le confinement, les anciens combattants sont privés de ce grand moment mémoriel qu’est la commémoration de l’armistice de 1918. Mais les conséquences de la crise sanitaire vont bien au delà : certains quittent les associations qui ont bien du mal à assurer leur mission.
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Triste automne pour les anciens combattants. Après le 75 ème anniversaire de la capitulation nazie passé à la trappe le 8 mai dernier, c’est désormais au tour du 11 novembre de subir le confinement. Certes, des cérémonies sont prévues, mais en « format restreint » selon la formule consacrée. Maires, députés et représentants de l’Etat, moins d’une dizaine de personnes au total, se retrouveront devant les monuments aux morts, mais pas ceux qui ont combattu pour la France. Au mieux, la présence d’un porte-drapeau est prévu par le protocole. Un comble pour une commémoration qui honore désormais le sacrifice de l’ensemble du monde combattant, au delà des poilus de la Grande Guerre.
Je suis un ancien appelé d’Algérie. On a su me trouver à l’époque, mais aujourd’hui pour honorer les anciens il n’y a plus personne ! Ça donne l’impression que les autorités ne font une cérémonie que pour la forme.