Jean-Louis Martinez, peintre et écrivain villeneuvois, concentre son écriture sur un sujet qui le touche de près : l’Algérie, son pays natal, et la guerre qui a jalonné son chemin vers l’indépendance, marquant à jamais les mémoires de chaque Pied-noir. Après Au cœur d’Alger, capitale de la France libre, paru en 2018 aux éditions Plume de soi et de nombreuses recherches, Jean-Louis Martinez a décidé de rendre hommage, avec Algérie 1962 – disparus et oubliés, à son jeune beau-frère, Georges Benavente, enlevé et disparu le 28 février 1957 avec son chef de district Robert Navarro, près de Tizi-Ouzou où ils effectuaient leur mission pour l’Ega, la compagnie électricité et gaz d’Algérie.

Un ouvrage à la mémoire des « disparus et oubliés »

« J’ai voulu sortir de l’oubli mon beau-frère et, avec lui, tous les disparus de cette époque dont on ne parle jamais », explique sobrement l’auteur. À travers son expérience et celle de la famille de son épouse Danielle, il livre dans cet ouvrage bouleversant et documenté, un témoignage indigné sur un des aspects des plus tragiques de cette guerre aux épisodes sanglants. Refusant l’injustice dont a été victime son jeune beau-frère auquel on a volé la vie, sa fiancée, sa famille et jusqu’à ses économies, Jean-Louis Martinez a mis toute son énergie pour lui redonner vie à travers son récit et même au-delà, le faire reconnaître en tant que « mort pour la France ».

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