Ce spécialiste reconnu de l’histoire contemporaine de l’Algérie avait été chargé de « dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».
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franceinfo avec AFP
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L’historien français Benjamin Stora estime que la reconnaissance par la France de l’assassinat du nationaliste algérien Ali Boumendjel est « un geste » symbolique qui en appelle d’autres. « Il faut prendre la mesure de chaque pas accompli et en proposer d’autres. Un geste succède à un geste », soutient-il dans un entretien publié jeudi 4 mars dans le quotidien algérien El Watan.
« Les gestes symboliques ne peuvent avoir de portée que s’ils sont appuyés de mobilisations citoyennes sur chacune des questions : les archives, les essais nucléaires, les disparus », estime également Benjamin Stora. « Il faut sortir du cadre du politique étroit et peut-être dégager des mobilisations originales sur des grandes questions de mémoire », suggère-t-il.
Ce spécialiste reconnu de l’histoire contemporaine de l’Algérie avait été chargé en juillet par Emmanuel Macron de « dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie (1954-1962) ». Après la remise de son rapport, le président de la République a reconnu, « au nom de la France », que l’avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel avait été « torturé et assassiné » par l’armée française pendant la bataille d’Alger en 1957.