Ce jeudi, « France Inter » affirmait qu’Emmanuel Macron pourrait renoncer à cette panthéonisation en citant l’engagement de l’avocate contre la guerre d’Algérie.
PANTHÉON – Officiellement, rien n’est tranché et la réflexion toujours “en cours” à l’Élysée. Ce jeudi 13 mai, France Inter affirmait que le président Emmanuel Macron allait probablement renoncer à la panthéonisation de l’avocate Gisèle Halimi, pourtant ardemment réclamée par les féministes et plusieurs figures politiques.
Motif invoqué: l’engagement de l’avocate contre la guerre d’Algérie et pour l’indépendance de ce pays pourrait “cliver” la société, la décision de panthéoniser Gisèle Halimi pouvant être considérée comme une “insulte” par certaines associations. Un collectif de femmes et de filles de harkis, auxiliaires de l’armée française lors de la guerre d’Algérie, s’est déjà dit opposé à cette éventualité.
“Réflexion en cours”
Alors que l’hypothèse d’un tel renoncement a fait bondir les associations féministes ainsi que des responsables politiques de gauche, l’exécutif préfère tempérer, évoquant une décision encore ouverte.