De l’Algérie à la Normandie, le tragique destin du harki Bachir Rezigat

Emmanuel Macron a demandé pardon aux harkis, ces supplétifs de l’armée française de la guerre d’Algérie. Bachir est l’un d’entre eux. Il raconte son histoire dans l’Histoire.

C’est avec un sourire que nous accueille Bachir Rezigat à la terrasse d’un café de Louviers (Eure). Il se lève pour nous saluer, ce qui nous laisse tout le loisir d’apprécier l’élégance de sa tenue.

Tiré à quatre épingles dans son pantalon blanc et sa chemise de la même couleur, sur laquelle il a enfilé une veste de costume rayée, l’homme de 82 ans ressemble à une véritable gravure de mode.

Bachir est ce que l’on appelle un harki. Pendant la guerre d’Algérie (1954 – 1962), il choisit de rejoindre les rangs de l’armée française. Une évidence pour le jeune homme qu’il était alors.

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