À qui profite le crime nucléaire au Sahara ?

C’est en poète attaché à ses « frères, derniers grands nomades du Sahara », que Chakib Abdessalam, expert en patrimoine culturel et naturel de cette région désertique, évoque les cinquante-sept expérimentations nucléaires françaises dans le Sahara algérien. Approuvés par les accords d’Évian, ces essais — et c’est là le plus surprenant — ont perduré sous Houari Boumediène, qui « se fait indemniser en 1967 et reconduit le bail deux fois ». L’État français reconnaît le nombre de 27 000 victimes, tandis qu’un prêtre installé en Algérie les estime, lui, à 40 000. Et l’évaluation globale ne peut pas être effectuée, les conséquences de la radioactivité durant vingt-quatre mille ans…

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