Aux archives d’Aix-en-Provence, la mémoire de la guerre d’Algérie sort partiellement de l’ombre

A Aix-en-Provence, aux Archives nationales d’outre-mer conservées par la France, il est désormais possible de consulter librement des documents dont des rapports d’enquêtes judiciaires et des photos relatifs à la guerre d’Algérie.

« Oran », « Alger », « Constantine » : parmi les kilomètres des Archives nationales d’outre-mer conservées par la France à Aix-en-Provence (sud-est), seule une affichette blanche permet d’identifier les étagères consacrées à la guerre d’Algérie (1954-1962), où rapports d’enquêtes judiciaires et photos sont pour la première fois consultables librement.

L’ouverture de ces archives s’inscrit dans la politique des « petits pas » amorcée en 2018 par le président français Emmanuel Macron pour « regarder la vérité en face » sur un conflit qui fit près de 500.000 morts civils et militaires, dont 400.000 Algériens, selon les historiens, avec des plaies toujours vives des deux côtés de la Méditerranée.

A Aix-en-Provence, dans un bâtiment de cinq étages, environ la moitié des quelque huit kilomètres linéaires d’archives consacrées à l’Algérie concerne ces documents nouvellement accessibles. « Ce sont essentiellement des dossiers d’enquêtes, des rapports de gendarmerie, de police judiciaire avec parfois des pièces à conviction, des photos », détaille pour l’AFP Isabelle Dion, la directrice des Archives nationales d’outre-mer (Anom).

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