« Nous, jeunes Français ayant un lien familial avec la colonisation et la guerre d’Algérie, attendons un récit qui ne masque aucune vérité »

Un collectif de descendants d’indépendantistes algériens, d’appelés, de harkis, de juifs d’Algérie, de militaires, de pieds-noirs et d’immigrés propose, la création d’un office des jeunesses franco-algériennes.

Tribune. Nous sommes 39 % de jeunes Français de 18 ans à 35 ans ayant un lien familial avec la colonisation et la guerre d’Algérie, emplis de récits ou de silences assourdissants qui nous furent imposés ; 39 % à nous questionner aujourd’hui sur nos identités respectives, nourries d’histoires familiales encore troubles, d’un rapport à la France parfois malmené, d’identités trop souvent rabaissées.

Durant la période qui court – entre le 19 mars, soixante ans après les accords d’Evian qui devaient mettre fin à la guerre d’Algérie, et le 5 juillet, date anniversaire de l’indépendance de l’Algérie –, chacun d’entre nous portera une attention particulière à la parole publique. Cette parole qui a tant de fois dévoyé nos mémoires, au profit de la division de nos parents ou de celle de nos grands-parents entre eux, mais aussi avec le reste de la société française.

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