Montpellier / Guerre d’Algérie : rencontre littéraire avec deux grandes auteures

Rencontre littéraire ce mardi à 18h30 à Montpellier, organisée par l’Institut Maïmonide, avec deux auteures Leila Sebbar et Martine Mathieu-Job sur la Guerre d’Algérie.

Nouvelle rencontre littéraire de Maïmonide, ce mardi 26 avril, à 18h30, salle Pétrarque, à Montpellier, cette fois dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie. Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, l’Institut Universitaire Maïmonide-Averroès-Thomas d’Aquin accueille Leila Sebbar, écrivain, née à Aflou, dans les hauts-plateaux ; et Martine Mathieu-Job,  professeur émérite de l’Université de Bordeaux-Montaigne, née à Blida. Toutes deux présenteront leurs ouvrages récents publiés aux Éditions Bleu Autour, à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Focus sur les autrices

Martine Mathieu-Job, professeur émérite à l’université Bordeaux Montaigne a quitté en 1962 l’Algérie, où sa famille sépharade était installée avant la colonisation française. Aux éditions Bleu autour, elle a notamment contribué au recueil Une enfance dans la guerre. Algérie 1954-1962 » (direction Leïla Sebbar, 2016) et à la réédition commentée de Je ne parle pas la langue de mon père, suivi de L’arabe comme un chant secret, de Leïla Sebbar (2016).

Née à Aflou (Algérie) sur les hauts plateaux d’un père algérien lettré en arabe et en français, élevé dans la religion musulmane, et d’une mère « française de France », élevée dans la religion catholique, tous deux instituteurs de l’Instruction publique laïque dans l’Algérie française et coloniale, où les couples mixtes sont l’exception, Leïla Sebbar ne parle pas la langue de son père, l’arabe (Je ne parle pas la langue de mon père, Julliard, 2003 ; L’arabe comme un chant secret, Bleu autour, 2007, 2010). Elle quitte l’Algérie en 1960-1961 et poursuit des études supérieures de lettres à Aix-en-Provence, puis à Paris, où elle réside depuis 1963. Elle a publié des essais, dont Lettres parisiennes, Autopsie de l’exil (avec Nancy Huston, J’ai lu, 1999) ; des romans dont la trilogie Shérazade (qui s’ouvre avec Shérazade, 17 ans, brune, frisée, les yeux verts, réédition Bleu autour, 2010), La Seine était rouge. Paris 17 octobre 1961 (Babel, Actes Sud, 2009) et La confession d’un fou (Bleu autour, 2011) ; des recueils de nouvelles, dont Isabelle l’Algérien (dessins de Sébastien Pignon, éditions Al Manar-Alain Gorius, 2005) et Écrivain public (Bleu autour, mars 2012) ; et des récits de voyages, dont Voyage en Algéries autour de ma chambre, Bleu autour, 2008). Enfin, elle a dirigé plusieurs recueils de récits d’enfance d’écrivains en exil, dont Une enfance algérienne (Folio, 1999), Enfances tunisiennes (Elyzad, 2010) et Une enfance corse (Bleu autour, 2010, 2011).

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