Aline, Jeanne, Aïcha et Yamina sont filles de Harkis. Elles ont grandi avec l’histoire de leurs pères durant la guerre d’Algérie et les conséquences de leur engagement auprès de l’armée française. Aujourd’hui, elles disent encore et toujours leur besoin de reconnaissance, mais aussi de respect. Avec leurs archives personnelles, elles racontent leur enfance et leur vie de femme dans une France qui les a longtemps cachées. « Filles de Harkis » à revoir ici.
Le 15 février 2022, 60 ans après la fin de la guerre, la France demandait officiellement pardon pour « les conditions indignes de l’accueil » réservé aux 90 000 Harkis et à leurs familles ayant fui l’Algérie après l’indépendance.
C’est par le prisme de l’intime que la réalisatrice Lucie Boudaud a choisi d’évoquer cette page douloureuse de l’Histoire, le sort des Harkis, oubliés de la République.
Et c’est à des femmes qu’elle a souhaité donner la parole, car les filles de Harkis ont joué un rôle considérable auprès de leurs pères, et de leurs familles, tout au long de leur vie.