Pendant l’été 1962, il y a 60 ans, les premiers Français d’Algérie, les pieds-noirs, arrivent à Parthenay (Deux-Sèvres) à la suite de l’indépendance de l’Algérie. L’accueil se passe bien. Mais des habitants de Parthenay se montrent méfiants. Certains comportements sont choquants.
Ce dimanche 21 août, Yves Drillaud, notre historien maison, évoque l’été 1962. À Parthenay c’est particulièrement calme, écrit-il. La capitale de la Gâtine et sous-préfecture des Deux-Sèvres reste à l’écart de la plupart des évènements qui font les gros titres de la presse : en juillet la venue du chancelier allemand Konrad Adenauer en France qui annonce la prochaine réconciliation franco-allemande, le 22 août l’attentat du Petit-Clamart qui a bien failli être fatal au général De Gaulle, en septembre la visite triomphale du général De Gaulle en Allemagne qui scelle la réconciliation entre les deux pays, si souvent ennemis.
Le seul événement qui a des répercussions à Parthenay est l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962. La guerre s’est officiellement arrêtée le 19 mars. C’est alors que débute l’exode des Français d’Algérie, les pieds-noirs. Ils sont 350 000 à quitter l’Algérie en juin, 120 000 en juillet, 40 000 en août. Le 20 juillet Le Courrier de l’Ouest…