«Pierre Clément. Cinéma et Révolution » est le titre du nouveau film documentaire d’Abdenour Zahzah, présenté samedi dernier, dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Au départ, il devait y avoir un film sur l’Algérie et le cinéma dans la révolution. L’interview de Pierre Clément a été faite par Abdenour Zahzah en 2004. Ce dernier expliquera lors du débat, qu’il a tenté d’interroger les autres tels que Chandarli, René Vautier, Jaques Charby, qui décédera le jour même du tournage… mais il se résoudra vite à se concentrer sur Pierre Clément «le plus vrai de tous. Il se suffit à lui-même avec ses films, au lieu de ramener, aujourdhui, des gens qui vont se mettre à mentir..». Mais cet interview restera dans les tiroirs, jusqu’à cette année où Abdenour Zahzah décide de reprendre son film et aller jusqu’au bout de sa mission et tenir ainsi sa promesse à Pierre Clément… Sa motivation? Réhabiliter la vérité historique en affirmant que Pierre Clément était le pionner, voir le premier à avoir pris la caméra pour témoigner concrètement de la situation des Algériens pendant l’occupation coloniale. Un français qui a fallu être accepté, toléré par les Algériens au «djebel» où on parlait peu, mais on se comprenait par les gestes et le regard surtout.
Zoom sur l’Algérie coloniale.