Alger des sixties, capitale mondiale des révolutionnaires

 

Aujourd’hui encore, Alger ne ménage pas son soutien à certains mouvements rebelles ou indépendantistes, s’attirant les foudres de ses voisins. Une tradition qui remonte aux toutes premières années de la République algérienne.
Le président algérien Ahmed Ben Bella (au centre) à l’ouverture du Séminaire de solidarité économique Afrique-Asie, à Alger, le 22 février 1965. Parmi les personnalités présentes, Ernesto Che Guevara (2e rang, 2e à g.). © Cardenas/AFP

« Les musulmans vont en pèlerinage à La Mecque, les chrétiens au Vatican, et les mouvements de libération nationale à Alger », disait le leader indépendantiste bissau-guinéen Amílcar Cabral, fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert (PAIGC). Nelson Mandela, quant à lui, déclarait « Algeria is my country » (« l’Algérie est mon pays »). Deux exemples, parmi d’autres, de l’histoire d’amour qui dure entre Alger et les militants révolutionnaires, indépendantistes ou anticolonialistes.

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