Soirée ciné-débat « Maurice Audin : Une histoire française »

Soirée ciné-débat « Maurice Audin, une histoire française » avec Benjamin Stora et Cédric Villani, lundi 12 février 2024 à 19h au Pavillon République : inscrivez-vous !

Maurice Audin

Brillant mathématicien, membre du parti communiste algérien qui combattait pour l‘Algérie indépendante, estimait que le progrès politique et le progrès scientifique vont ensemble. Le 11 juin 1957, pendant la bataille d’Alger, Maurice Audin, âgé de 25 ans, est arrêté par des parachutistes du Général Massu, chez lui, devant sa femme, Josette et ses trois enfants, avant d’être emmené dans un centre de torture. Personne ne l’a plus revu vivant. Dix jours après l’arrestation, les militaires essaient de faire croire à sa femme, Josette, à son évasion lors d’un transfert. Plus de 60 ans après, Emmanuel Macron reconnaît, le 13 septembre 2018, que Maurice Audin a été torturé et tué par les militaires français qui l’avaient enlevé. Avant lui, François Hollande avait été le premier président à faire un pas vers cette reconnaissance.

Soirée ciné-débat

Le lundi 12 février 2024 à 19h au Pavillon République (1, boulevard de la Marquette à Toulouse)

Projection du film « Maurice Audin, une histoire de mathématiciens » en présence du réalisateur, François Demerliac. Ce film est consacré au rôle des mathématiciens et des historiens dans le combat pour la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la mort de Maurice Audin, jeune mathématicien.

Table ronde « Maurice Audin, une histoire française » suivie d’un échange avec la salle questions/réponses avec :

  • Cédric Villani, mathématicien, président de l’association Josette et Maurice Audin
  • Benjamin Stora, historien auteur d’un rapport sur les questions mémorielles franco-algériennes, il co-préside la commission mixte d’historiens algériens et français chargée d’étudier la colonisation et la guerre d’Algérie,
  • Gilles Manceron, historien, a choisi d’aborder l’histoire de la guerre d’Algérie à travers la question de l’enseignement de cette période,
  • Catherine Teitgencolly, professeure émérite de l’université Paris I (Panthéon-Sorbonne), Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS).

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