La présidence française avait fait un premier pas dans cette direction il y a deux ans. Cette reconnaissance est jugée « importante » et « courageuse » mais incomplète par des organisations.
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Plusieurs ONG et associations, notamment d’anciens combattants, ont demandé lundi 4 mars la reconnaissance par l’Etat français de sa « responsabilité » dans le recours à la torture durant la guerre d’Algérie (1954-1962).
« S’engager dans la voie de la compréhension de l’engrenage répressif conduisant au recours à la torture, dont le viol est un instrument constitutif, n’est (…) pas un acte de contrition, mais un acte de confiance dans les valeurs de la nation », écrivent une vingtaine d’organisations dans un dossier transmis à l’Elysée et rendu public lundi. Parmi ces auteurs figurent la Ligue des droits de l’homme (LDH) ou les « anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre ».