Enfant de la guerre d’Algérie, l’artiste Kamel Khélif dessine pour échapper “à la réalité sordide”

« J’ai voulu dessiner la vie, puis la peindre. Partout où je pouvais, sur des cartons, des portes d’armoires, des feuilles de papier… »

Visage concentré et éclairé, mains dans l’obscurité peignant une composition originale en noir et blanc, le tout diffusé en direct sur l’écran d’une salle obscure : les œuvres de Kamel Khélif, à l’image de sa vie imprégnée par l’exil, naviguent toujours entre ombre et lumière. Invité par les Rencontres d’Averroès à Marseille, le dessinateur, peintre et écrivain de 64 ans a également lu certains des textes de son prochain roman graphique, prévu pour 2024, dont des planches étaient parallèlement projetées en avant-première.

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