Kamel Daoud et l’autre guerre d’Algérie

Quelques romans et une poignée de films l’évoquent. Mais les années sanglantes et impensables de la « décennie noire » en Algérie sont recouvertes, aujourd’hui encore, d’une véritable chape de plomb.

Cette guerre civile, qui a opposé islamistes et forces de l’ordre après l’annulation, en janvier 1992, des premières élections législatives libres — en voie d’être remportées par le Front islamique du salut (FIS) —, a pourtant frappé les consciences. Dix ans de massacres, de viols, d’attentats et de répression parfois aveugle. Les historiens parlent de 200 000 morts.

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