Guerre d’Algérie. « Que dire des traumatismes que nous avons subis… »

Courrier des lectrices et des lecteurs. « Si nos politiques avaient eu plus de courage, l’Algérie serait devenu indépendante beaucoup plus tôt, les populations disposant elles-mêmes de l’avenir de leur pays. Ainsi, je n’aurais pas fait partie des 1,5 million d’appelés qui y sont allés contre leur gré. »

Michel Serru (Mayenne) :

« Je suis de la génération qui a connu la guerre d’Algérie, pardon il faut dire « le maintient de l’ordre ». Nous avons effectué 26 mois de service militaire pour moi, jusqu’à 36 mois pour d’autres. Si nos politiques avaient eu plus de courage, ce pays serait devenu indépendant beaucoup plus tôt, les populations disposant elles-mêmes de son avenir. Ainsi, je n’aurais pas fait partie des 1,5 million d’appelés qui y sont allés contre leur gré. Nous n’avions pas le choix, nous aurions été considérés comme des déserteurs passibles des tribunaux miliaires.

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