Camus et la guerre d’Algérie, l’inconfortable voie de la raison

Né en Algérie, l’écrivain tenta tant bien que mal de faire œuvre de modération pour aborder un conflit qui le déchirait. Sur France Inter, une fiction réaliste évoque cette époque instable.

1957. La guerre d’Algérie fait rage depuis trois ans et Albert Camus reçoit le Nobel de littérature. Lors d’une conférence, un étudiant algérien lui reproche de « renvoyer dos à dos » les « opprimés et les oppresseurs ». Critiquant, en effet, les exactions françaises autant que les attentats du FLN, l’écrivain répond : « Comment ne condamnerais-je pas un terrorisme qui s’exerce aveuglément ? Quand on jette des bombes dans un tramway d’Alger où peut se trouver ma mère. »

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