Venu à Paris pour y passer des examens, un jeune homme de 28 ans fait la connaissance d’Hélène, de quelques mois son aînée. Tous deux, ainsi que le fils d’Hélène, décident d’aller s’installer en Algérie, le pays qui a vu naître Fernand et tous ses aïeuls. En 1954, la vie est plutôt agréable entre la plage et les repas entre amis, et la cohabitation avec les habitants musulmans sans la moindre tâche.
Mais au fil des mois, la tension se fait sentir. Communiste comme son père, Fernand va s’insurger contre le sort réservé aux Arabes qui n’ont pas, selon lui et ses camarades proches, les mêmes droits que les autres. La déchirure entre les habitants qui menace chaque jour d’avantage son pays lui fait peur et il décide de passer à l’action. Ouvrier-tourneur à l’Électricité et gaz d’Algérie, il propose de plonger Alger dans le noir. Et pour ce faire, pose une bombe là où il travaille. La bombe est désamorcée et Fernand Iveton arrêté. Sa tentative de sabotage est considérée comme du terrorisme. Le tribunal militaire devant lequel il comparaît en novembre 1956 le considère comme un traître et le condamne à la peine de mort.