Ces anciens appelés de la guerre d’Algérie aident ce pays pour apaiser leur conscience

Plutôt que de garder leur pension militaire, ces anciens de la guerre d’Algérie, et certains de leurs proches, financent des actions humanitaires dans ce pays. Une façon de soulager leurs blessures intimes.

Leur pension militaire est de 826,80 € par an très exactement. Pas grand-chose. Le prix d’une partie de leur jeunesse laissée en Algérie, entre 1954 et 1962. Vingt-huit mois, pour beaucoup d’entre eux, quand ils avaient vingt ans dans les Aurès et ailleurs. Ils y ont enfoui des souvenirs pas tous avouables. Tellement enfouis que certains sont impossibles à extraire, parfois juste difficiles à raconter.

Gilles Champain et Bernard Pointecouteau, 86 et 84 ans, n’ont rien oublié de ce qu’ils ont vécu là-bas. Cette guerre, quand ils y ont été parachutés, ils ne savaient pas pourquoi ils y mettaient les pieds.

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