Après ses classes préparatoires passées dans le 2eme Génie à Metz, François Brassens devient instructeur dans les Transmissions. Un jour, sans en connaître la raison exacte, il est affecté en Algérie, en plein cœur du Sahara, près de Regan, au Centre Saharien d’Expérimentation Militaire où il doit parfois supporter des températures avoisinant les 50°.
Le 3 février 1960, à 7h04, vêtu « d’un short et d’une simple chemisette », il est témoin de l’explosion de « Gerboise Bleue », la première bombe atomique française. Il raconte ici en détail l’explosion et ses conséquences, sur lui-même, les autre soldats ou les populations locales.
Deux mois plus tard, en pleine nuit, explose « Gerboise Blanche », la seconde bombe atomique française. « Personne ne nous avait averti. On ne l’a su qu’après qu’ils avaient fait sauter la bombe… » raconte François Brassens.
Aujourd’hui, après avoir milité durant des années au sein de l’A.V.E.N. (Association des Vétérans des Essais Nucléaires), il attend le résultat du cinquième projet de loi censé venir en aide à tous les vétérans irradiés lors des différentes explosions nucléaires.
Témoignage enregistré par D. Beau le 24 mars 2009