Incorporé le 2 mai 1959 à Hourtin, au CFM (Centre de Formation Maritime), Jean-Maurice Riffait est ensuite envoyé en avion puis en train en Algérie, à Nemours, en DBFM, (Demi-Brigade de Fusiliers Marins) où il se retrouve sous les ordres de l’amiral Antoine Sanguinetti.
Cuistot, il travaille toute la journée à préparer les repas des soldats qui savent que « la Marine est le corps d’armée où l’on mange le mieux ».
La nuit, il part en patrouille et connaît la peur, les embuscades « le nez dans le sable », les blessés, les morts et même la torture dont il refuse de parler.
Evoquant la bière très présente dans l’armée ainsi que les lettres qu’il adressait à ses parents pour ne pas les inquiéter, J.M. Riffait finit par raconter sa quille et son retour à la vie civile, où l’on se retrouve « complètement déphasé ».
Pour terminer il nous raconte la façon dont il parle aujourd’hui de « sa » guerre d’Algérie à ses enfants…
Témoignage enregistré par D. Beau le 30 juin 2009